La STM a suspendu temporairement un employé du garage Anjou qui aurait incité d’autres chauffeurs à ne pas entrer en poste lundi matin, paralysant la moitié des autobus dans l’est de Montréal.
«La personne a été suspendue le temps de l’enquête», a confirmé Luc Tremblay mercredi le directeur général de la STM, précisant que selon l’investigation préliminaire, les évènements de lundi seraient surtout l’initiative d’une seule personne.
Les autres employés impliqués sont en train d’être rencontrés, a ajouté M. Tremblay et «il pourrait y avoir d’autres conséquences en fonction de la récidive.»
Rappelons que lundi 84 chauffeurs du garage d’Anjou avaient refusé d’entrer en poste au petit matin, estimant ne pas avoir été assez informés d’une nouvelle procédure de la SAAQ, qui modifie, depuis dimanche, la façon de remplir leur «bulletin de travail». Cette nouvelle procédure consistait à signer le document et non plus seulement l’initialiser en plus d’indiquer le nombre de kilomètres à l’odomètre.
À la STM a rapidement condamné cette «prise en otage des usagers». «C’est certain que le temps qui n’a pas été travaillé ne sera pas payé», avait alors indiqué M. Tremblay.
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