La rencontre de Paris plombée par un climat de guerre

À deux jours du lancement de la Conférence sur les changements climatiques (COP21), les attentats sanglants du 13 novembre pèsent déjà lourd sur les débats qui occuperont les quelque 147 délégations d’État qui se sont donné rendez-vous à Paris du 30 novembre au 11 décembre.

«C’est un État de guerre, il n’y a pas de doute et je salue la force de l’intervention de la France dans ce combat, a déclaré samedi le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, qui rendait visite à son homologue français Manuel Valls. Ce n’est pas une guerre comme celles que nos grands-parents ont connues, avec une armée X d’un côté et une armée Y de l’autre. Ce sont des forces de l’ombre qui veulent détruire notre démocratie.»

Les deux premiers ministres ont échangé pendant 45 minutes samedi matin à l’Hôtel Matignon, siège du gouvernement français.

«Nous avons parlé des grands dossiers qui se conjuguent ici à Paris, a souligné Manuel Valls. Il y a bien sûr la lutte contre le terrorisme, la crise des réfugiés en Europe qui nécessite une solidarité maîtrisée entre les pays et bien sûr la COP21 où le Québec est à l’avant-garde de ce rendez-vous essentiel pour l’avenir de la planète.»

Philippe Couillard s’est rendu à Paris pour participer à l’ouverture de la COP21 lundi. Dimanche, il ira se recueillir devant le théâtre Le Bataclan où près de 80 personnes sont tombées sous les balles des terroristes le 13 novembre.

Le chef du gouvernement québécois retournera à Québec pour participer à la fin de la session parlementaire le 4 décembre puis reviendra dans la Ville lumière du 5 au 9 décembre.

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