Capitale-Nationale, guerre de mots entre Éric Caire et Sam Hamad

QUÉBEC – Le député Éric Caire et le ministre Sam Hamad se sont livrés à une véritable guerre de mots, mercredi, à l’Assemblée nationale.

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) pour la Capitale-Nationale a lancé les hostilités en matinée en critiquant sévèrement le bilan du ministre libéral dans la région de Québec au cours des 12 derniers mois.

Éric Caire a dénoncé le «silence» de Sam Hamad dans plusieurs dossiers importants tels que la congestion routière, la grève des traversiers et les querelles d’agglomération. Il est même allé jusqu’à le qualifier de «ministre décoratif».

Le député de La Peltrie a en outre reproché à Sam Hamad de ne pas avoir insisté auprès de son collègue des Transports, Robert Poëti, afin qu’il réalise une véritable étude de faisabilité sur la création d’un troisième lien entre Québec et Lévis.

«On fait une étude sur la faille Logan à 100 000 $. On s’entend que ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attendait, ce n’est pas du tout ce qui avait été promis. Puis qu’est-ce que Sam Hamad fait’ Rien. Il ne dit rien, il applaudit. Il s’installe à côté du ministre, il fait des grands sourires. Il est très décoratif, mais il n’est pas très proactif», a lancé M. Caire.

Un «gérant d’estrade»

Invité à réagir aux critiques de son adversaire caquiste, Sam Hamad a affirmé qu’il ne souhaitait pas «s’abaisser à son niveau» et qu’il souhaitait «le laisser jouer dans la bouette tout seul».

«Dans le fond, c’est malheureux parce qu’il a choisi d’être un gérant d’estrade, qui est en dehors de la gang, en critiquant tout le monde, a déclaré M. Hamad. Je m’ennuie de Gérard Deltell parce que lui, il était constructif et critique en même temps. Il faisait sa job de député de l’opposition, puis il avait de la profondeur.»

Le ministre a soutenu qu’il avait livré la marchandise, notamment au chapitre de la congestion routière. Il a rappelé que la phase 1 des travaux d’élargissement de l’autoroute Henri IV avait été complétée plus tôt que prévu et à moindre coût.

C’est sans compter, a-t-il ajouté, sur le taux de chômage historiquement bas dans la région de Québec et sur la livraison, dans les temps et à l’intérieur des budgets, du nouvel amphithéâtre.

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