Il y avait une meute de journalistes russes pour parler à Alexander Ovechkin et Evgeny Kuznetsov. Pour Alexeï Emelin, c’était assez différent.
Comme c’est le cas avec le Canadien de Montréal, Emelin n’attire pas les micros dans sa direction. À sa sortie d’une victoire des plus faciles de 10-1 contre le Danemark jeudi dernier, Emelin traversait tranquillement la zone mixte des médias sans devoir répondre à une seule question.
Le numéro 74 a arrêté sa course en croisant le représentant du «Journal de Montréal». Il a parlé de sa dernière saison avec le Tricolore et de son expérience à Moscou avec l’équipe russe.
«C’était une saison difficile pour tout le monde l’an dernier avec le Canadien, a résumé Emelin. Je n’ai pas joué comme je le voulais. J’ai effacé cette année de ma mémoire. J’ai confiance que nous rebondirons l’an prochain. Ce tournoi me permet d’oublier les derniers mois.»
«Même si ce n’est pas facile de perdre quand tu joues pour le Canadien, je suis toujours heureux à Montréal», a-t-il enchaîné.
À un salaire de 4,1 millions $ pour les deux prochaines saisons sur l’enveloppe salariale du Tricolore, Emelin n’a rien d’un bon investissement.
Shipachev, un bon coéquipier
À Moscou, Emelin partage le même vestiaire que le joueur de centre Vadim Shipachev, qui est dans la mire de Marc Bergevin.
«Il est vraiment très bon, il a une bonne vision et il est très habile, a dit le défenseur du Canadien. Je sais qu’il aimerait jouer dans la Ligue nationale, mais je ne sais pas s’il fera le saut. J’ai entendu des rumeurs, mais c’est tout.»
Emelin, qui a représenté la Russie aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, a encore une fois l’occasion de jouer devant les siens.
«C’est un beau moment pour moi. Je retire une grande fierté à endosser le chandail de mon pays et c’est encore plus spécial, puisque le tournoi se déroule en Russie.»
Les Russes viseront toutefois un meilleur résultat qu’à Sotchi où ils avaient subi l’élimination en quart de finale après un revers de 3-1 contre les Finlandais.
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