‘ S dents quand visité la police de Montréal, un trafiquant de drogue présumé dont le cas a été appelé » effrayant » Corona avait ordonné sa détention ‘ nouvel ordre armés de
MONTRÉAL – Armé jusqu’aux dents lorsqu’il a reçu la visite des policiers de Montréal, un présumé trafiquant de drogues dont le cas a été qualifié d’«épeurant» par la Couronne a vu sa détention ordonnée jusqu’à nouvel ordre, mercredi.
David Picot, 29 ans, a non seulement échoué dans sa tentative de recouvrer sa liberté provisoire, mais il a su qu’il serait automatiquement condamné à au moins trois ans de pénitencier, advenant sa culpabilité.
Les policiers du SPVM, assistés de leurs collègues du Groupe tactique d’intervention, ont découvert un véritable arsenal dans l’appartement de l’accusé, sur la rue Aylwin, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, vendredi soir dernier.
Ils ont trouvé un fusil mitrailleur de type AK-47, un fusil d’assaut SKS, un revolver de calibre 22, un chargeur de 18 cartouches et des munitions.
De plus, les policiers ont mis la main sur d’autres armes prohibées dont un poing américain et un détonateur à explosifs, qu’ils ont dû neutraliser.
Des quantités de marijuana, de crack, de «speed» et de champignons magiques, ainsi que 11 plants de cannabis, ont également été confisquées dans le logement.
«Les accusations sont non seulement importantes mais alarmantes, a plaidé le procureur de la poursuite, Me Jacques Rouiller. C’est un peu épeurant de voir quelqu’un capable de se procurer de telles armes et un détonateur», a-t-il ajouté devant le tribunal.
«Faits troublants»
Le SPVM poursuit son enquête pour tenter d’expliquer la présence de ces armes chez David Picot, qui n’a pas de casier judiciaire et ne serait pas lié au crime organisé.
Picot a prétexté qu’il était «un collectionneur d’armes».
La juge Lori Renée Weitzman a estimé que la sécurité publique serait «nettement remise en jeu» s’il était libéré.
«Nous sommes en présence de faits assez troublants, d’un nombre remarquable d’armes prohibées, d’une quantité importante de stupéfiants et de preuves accablantes», a tranché la juge en renvoyant le prévenu derrière les barreaux jusqu’à l’issue des procédures judiciaires.
Étiquettes : arsenal, déranger, présumé, trafiquant