La prison d’un trafiquant de drogue

Un trafiquant de drogue a pris le chemin de la prison pour les 54 prochains mois, le 17 Octobre, à la cour de Joliette.

JOLIETTE – Un trafiquant de drogue a pris le chemin du pénitencier pour les 54 prochains mois, le 17 octobre, au palais de justice de Joliette.

Pierre Grenier, 60 ans, a plaidé coupable devant le juge Jean Roy, à cinq chefs d’accusation soit un de trafic de cocaïne et quatre de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic.

C’est à la suite d’un appel anonyme d’un citoyen, en juin dernier, que les policiers de Repentigny ont amorcé une enquête concernant deux personnes qui faisaient le trafic de cocaïne et de crack.

Les policiers ont effectué cinq jours de surveillance entre le 8 juillet et 19 août. Ils ont constaté que M. Grenier se déplaçait à bord d’un Jeep blanc.

Plusieurs courtes rencontres avaient lieu. L’accusé stationnait son véhicule en bordure de la route et des gens prenaient place à bord de son véhicule, avant de s’en aller.

Le 19 août dernier, l’accusé, en compagnie d’une femme, Manon Gour, qui fait aussi l’objet des mêmes accusations, a été arrêté après une transaction.

Lors de la fouille du véhicule et du domicile de l’accusé, les policiers ont retrouvé 212 sachets d’un quart de gramme de cocaïne chacun et de crack, 30 sachets d’un demi-gramme chacun de cocaïne, 5,97 grammes de haschich, 11,29 grammes de marijuana, 3800 $ en argent, deux cellulaires, un pagette et des feuilles de calepin contenant des noms.

Pierre Grenier a été gardé en détention jusqu’à sa comparution et n’a pas demandé de cautionnement depuis. À la suite de sa reconnaissance de culpabilité, les avocats au dossier, Me Normand Boudreault, pour la défense et Me Marc-André Ledoux, pour la Couronne, ont fait une suggestion commune de 54 mois de pénitencier.

Le juge Roy a entériné cette suggestion tout en retranchant deux mois de détention préventive. Dans son jugement, le magistrat a précisé que le trafic de drogue était un crime grave et un véritable fléau. «Compte tenu de la nature des stupéfiants saisis, le tribunal se doit de donner une peine dissuasive et dénonciatrice à l’accusé», a-t-il précisé.

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