CES 2015 la taille tente désinvolture de voler la vedette …

L ‘ entreprise qui vole la vedette pour une semaine ‘ pas de stand au CES s.

Alors, voilà: le Consumer Electronics Show bat son plein à Las Vegas. Sauf que, comme ça a été le cas dans le passé, l’entreprise qui vole le show depuis une semaine n’a pas de kiosque sur place. «Absence Prolongée Par Logique Entrepreneuriale», si vous voyez ce que je veux dire’

Pourtant, une section entière du CES est dédiée aux accessoires, enceintes Bluetooth, étuis et quoi encore, conçus exprès pour ses produits mobiles.

D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si Apple, car oui, il s’agit bien d’Apple ici, a procédé à plusieurs annonces plus ou moins stratégiques cette semaine. Ces cinq ou six dernières années, c’en est même devenu une habitude.

Ce coup-ci, on en a notamment appris un peu plus sur sa montre connectée, qu’on se prépare à mettre en marché un peu après la mi-mars.

Selon ce que «des sources» ont confié à plusieurs sites spécialisés américains, Apple a profité des derniers mois pour former son personnel, tester la batterie de l’Apple Watch un peu plus à fond, et ainsi de suite.

En d’autres mots, Apple a coulé un peu d’info dans les médias afin de ne pas faire oublier que les dizaines et les dizaines de montres et de bracelets connectés présentés ces jours-ci au CES ne sont qu’un prélude à son propre lancement printanier’

Autre coup médiatique aujourd’hui encore: Apple annonce que son App Store a crû de 50 pour cent l’an dernier, générant des revenus de plus de 10 milliards de dollars US par le fait même, ce qui a mené plus ou moins directement à la création d’un million d’emplois en sol américain.

Du coup, on a aussi appris qu’Apple va devoir hausser le prix de ses applis pour tenir compte de la valeur variable des devises canadienne, américaine et autres (c’est surtout l’euro qui souffre, ces jours-ci).

L’impact économique de l’App Store est une grosse nouvelle, surtout aux États-Unis, où la création d’emplois dans le secteur technologique risque de se poser comme un enjeu politique de taille en route vers la présidentielle de 2016. Pourquoi Apple n’a pas attendu une accalmie dans l’actualité technologique pour en faire état’

C’est simple: avec le poids média de sa marque, la plus importante côté financier également, Apple peut ainsi voler une très grande part des feux de la rampe à ses rivaux, qu’ils soient gros (pensez LG et Sony) ou moins gros (pensez Alcatel et Withings).

Et comme le thème dominant est la technologie, Apple profite indirectement de l’engouement passager des médias et du public pour rejoindre une plus grande part des consommateurs.

Pas bête. Et pas surprenant non plus, pour une compagnie qui nous invite à «penser différent»’ n’en déplaise aux 3500 exposants du CES!

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