Au top des voyages, Benjamin Rochette le surfeur globe-trotteur

Il a voyagé aux quatre coins du globe à la recherche des meilleurs endroits où surfer. Le fondateur de la série OuiSurf, Benjamin Rochette, continue de nous en mettre plein la vue avec ses aventures exotiques. À compter de l’automne, c’est sur le web que se poursuivra sa quête de la vague parfaite.

Benjamin Rochette nous donne rendez-vous dans un bar de Rosemont. Il est tout bronzé, lui qui revient d’un séjour en solitaire dans le parc régional du Poisson Blanc. «Ces temps-ci, c’est le Québec que j’ai envie d’explorer», laisse-t-il tomber, une Cream Ale à la main.

Il faut savoir que le surfeur a multiplié les vols d’avion et collectionné les étampes dans son passeport ces deux derniers mois. Il a en effet voyagé entre la Nouvelle-Zélande et l’Indonésie, d’abord pour aller jouer dans les vagues, mais aussi dans le but de capturer de nouvelles images pour son projet OuiSurf.

«Trip de fous»

Car même si la populaire émission de voyages n’a pas été renouvelée pour une troisième saison sur Évasion, Benjamin Rochette n’a pas dit son dernier mot (ni surfé sa dernière vague). Il compte utiliser sa plateforme ouisurf.tv pour diffuser «le « trip » de fous» qu’il vient de vivre avec sa gang de surfeurs. D’autres tournages sont aussi prévus, notamment en Norvège.

«L’émission a connu beaucoup de succès à la télé, soutient Benjamin. Je ne voulais pas m’arrêter là. Je sentais que j’avais encore des choses à dire à travers le surf.»

Pour avoir un avant-goût de la suite de la série, on peut jeter un coup d »il à la page Facebook de OuiSurf.


Surfer caméra à la main

Durant les deux premières saisons de OuiSurf, c’est avec son complice Jean-Michel Péloquin que Benjamin Rochette parcourait le monde les pieds sur sa planche de surf. L’aventure télévisuelle étant «pour l’instant» terminée, il a fallu composer avec une équipe réduite et un co-animateur en moins pour cette nouvelle saison.

«Durant les derniers tournages, je filmais presque tout le temps moi-même, raconte le caméraman aguerri. Le surf, c’est un sport assez exigeant. Mais c’est pire avec une caméra dans les mains, insiste Benjamin. À certains moments, je devais nager pendant 45 minutes avant de me rendre au bon « spot ». Et une fois là, je me faisais parfois complètement ramasser par des vagues de 12 pieds !»

Tête d’affiche du surf au Québec

On peut dire sans l’ombre d’un doute que Benjamin Rochette a contribué à faire grimper en flèche la popularité du surf au Québec. Sur les réseaux sociaux, la communauté de fans est imposante depuis que OuiSurf a été couronnée d’un prix Gémeaux pour la meilleure émission de sport, en 2013.

Pourtant, il nous demande de ne pas lui accoler l’étiquette racoleuse de «roi du surf». «Je suis un surfeur ordinaire. OuiSurf, à la base, c’était des gars qui font du surf pour le plaisir… et parfois, en faisant des niaiseries. On n’est pas des pros», avoue-t-il bien humblement.


Ses premiers palmiers à 25 ans

Car avant le surf, il y a les voyages dans le c’ur du globe-trotteur de 35 ans. Originaire de Saint-Joseph-du-Lac, Benjamin n’avait jamais voyagé lorsqu’il a décidé, il y a 11 ans, d’aller rejoindre un ami propriétaire d’un hôtel au Salvador.

«Je venais d’une famille qui ne voyageait pas, confie-t-il. L’été, le plus loin qu’on allait, c’était au Lac-Simon. Disons que ce n’était pas très exotique !»

Lorsqu’il a posé sa valise à San Salvador, il voyait des palmiers et grimpait sur une planche de surf pour la première fois de sa vie. Les circonstances ont fait en sorte qu’il est rapidement devenu copropriétaire de l’hôtel où il résidait.

«Ce que j’aimais, c’était de parler avec les clients. Il me décrivait les pays qu’ils avaient visités. J’adorais ça ! Je voyageais par procuration.»

Sauf que très vite, Benjamin a eu la bougeotte et a senti le besoin de voir du pays. Quand c’était plus calme à l’hôtel, il grimpait sur une moto et allait visiter le Honduras, le Guatemala ou le Mexique. «Une fois, j’ai roulé du Pacifique à la mer des Caraïbes en une journée», dit-il.


Soif de découvertes

C’est durant ces trois années au Salvador qu’il a appris à surfer. Sa passion pour ce sport lui a permis «d’aller sur tous les continents, de découvrir des cultures différentes, de faire des rencontres».

Bien sûr, il espère qu’il aura la forme et l’endurance pour surfer toute sa vie. Mais chose certaine, sa soif de découvertes et de dépaysement sera toujours son carburant.

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