Un couple de Lanaudière s’est retrouvé à l’hôpital aujourd’hui à la suite d’un cas de violence conjugale extrême. L’homme de 27 ans aurait fait feu sur sa conjointe de 21 ans, avant d’être lui-même atteint par un projectile.
Les vies de Tania Geoffroy et Jean-Philippe Dubé ne seraient pas en danger, malgré de graves blessures.
La femme de 21 ans a été retrouvée gisante au beau milieu de la rue Adam, à Notre-Dame-de-Lourdes, par des policiers de la Sûreté du Québec, vers 5 h.
Selon nos sources, Tania Geoffroy a été atteinte par au moins un projectile d’arme à feu au niveau du thorax.
Son conjoint de 27 ans se trouvait quant à lui près d’un véhicule aux portières ouvertes, arme de poing à la main.
Altercation avec les policiers
Jean-Philippe Dubé aurait eu une altercation verbale avec les policiers, avant de pointer son arme dans leur direction, selon nos informations.
«Le suspect aurait fait un geste violent avec l’arme et au moins un coup de feu l’a atteint. Est-ce que ça venait des policiers ou de lui, on ne le sait pas encore. On étudie toutes les hypothèses», a fait savoir l’agent Benoît Boisselle, relationniste à la police de Montréal.
C’est le Service de police de Montréal qui mène l’enquête car des agents de la SQ ont été impliqués dans l’opération.
Au moins trois coups de feu auraient été tirés, selon ce qu’a raconté une voisine au Journal. «Il y avait des voitures de police dans la rue et deux personnes vêtues de couvertures au sol en plein milieu de la rue quand je me suis levée pour aller voir», a noté Ginette Labonté.
En couple depuis quelques années, Tania Geoffroy et Jean-Philippe Dubé entretenaient une relation houleuse dernièrement, d’après des proches. «Disons que des fois ça allait bien, des fois ça n’allait pas bien. Ça fait une secousse que ça ne va pas bien», a illustré le grand-père de Tania, Jacques Geoffroy.
Tania Geoffroy a travaillé quelque temps comme serveuse au Restaurant Là, à Saint-Jean-de-Matha.
La jeune femme de 21 ans aurait confié à une collègue ses problèmes de couple.
«Elle m’a parlé de son copain, [elle a dit] qu’il était borderline. Une journée où ça n’allait pas bien, elle m’a expliqué pourquoi», a dit une serveuse qui n’a pas souhaité s’identifier.
Jean-Philippe Dubé a passé deux mois derrière les barreaux pour des introductions par effraction et la possession d’outils de cambriolage en 2012.
Il ne faisait l’objet d’aucune accusation concernant l’altercation d’aujourd’hui, au moment d’écrire ces lignes. L’enquête suit son cours.
Avec la collaboration de Frédérique Giguère
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